🎙️ L'invité du mois : Wallerand, CEO du Groupe Média Le Crayon

Nous avons eu le privilège d'interviewer Wallerand, co-fondateur et CEO du groupe médiatique Le Crayon. Ce groupe, qui inclut Le Surligneur, Le Pinceau et Les Pépites de France, a rapidement gagné en influence grâce à son approche unique et sa volonté de redéfinir les médias traditionnels. Dans cet entretien exclusif, Wallerand partage son expérience entrepreneuriale, les défis qu'il a rencontrés en travaillant avec ses proches, sa vision pour l'avenir des médias, et les moments forts de cette aventure, comme l’interview du président Emmanuel Macron.

Une préférence pour l'audio ? 🔗🔗🔗🔗

👉 L’interview avec Macron : Un tournant pour Le Crayon

🎙️ Vous avez récemment interviewé le président de la République, Emmanuel Macron. C'est une étape impressionnante pour Le Crayon. Peux-tu nous dire comment cette opportunité s'est présentée et comment vous avez géré la pression ?

C’est vrai, c’était un moment marquant pour nous. Ce qui est intéressant, c'est que l’initiative ne vient pas de nous, mais de l’Élysée. Ils nous ont contactés pour nous proposer de couvrir une visite officielle de Macron en Allemagne, dans le cadre des célébrations de l'amitié franco-allemande. Pour nous, c’était une opportunité exceptionnelle, mais nous avons posé une condition très claire dès le départ : nous voulions obtenir un moment en tête-à-tête avec le président pour une interview. Si cela n'était pas possible, nous ne voyions pas d’intérêt éditorial à simplement couvrir la visite.

Finalement, le déplacement en Allemagne a été annulé, mais l’Élysée a tenu à honorer notre demande et nous a proposé une interview exclusive de 30 minutes avec le président, directement à l’Élysée. Pour nous, c’était complètement fou. Imagine, nous avons commencé Le Crayon il y a quelques années à peine, avec des débats filmés dans une petite pièce, et là, nous étions assis face au président de la République dans l’un des lieux les plus prestigieux du pays.

En termes de pression, c’était intense, mais on a essayé de rester professionnels et concentrés. Bien sûr, nous aurions aimé avoir plus de temps – 30 minutes, c'est court, surtout pour interviewer un président – et nous n'avons pas pu aborder tous les sujets en profondeur. Mais c'était quand même une occasion exceptionnelle de pouvoir poser des questions à quelqu'un d'aussi influent.

En termes d’expérience personnelle, c’était un aboutissement incroyable. Pour moi, pour Antonin, Sixtine et Jules, qui avons monté ce projet à quatre, c'était un moment de fierté. On s’est dit : "Voilà, on a réussi à faire quelque chose d'énorme, on est passé d'un simple projet de débats filmés à interviewer le président de la République française." C’est une reconnaissance du travail que nous avons accompli, mais aussi une validation de la légitimité de Le Crayon en tant que média qui compte.

🎙️ Est-ce que tu as un "fun fact" à partager sur cette interview avec Macron, quelque chose que personne ne sait encore ?

Ah oui, il y a un détail amusant que peu de gens connaissent. Quand le président est sur le point d'entrer dans une pièce, il y a un garde républicain qui annonce haut et fort : "Monsieur le Président de la République". Et là, Macron fait son entrée. C’était surréaliste, presque théâtral. Tu te sens un peu comme dans un film d’époque avec la trompette et l’arrivée du roi (rires). Ça donne vraiment un côté solennel à la rencontre, mais ça reste assez drôle à vivre en direct.

🎙️ Maintenant que vous avez interviewé le président de la République, quelle est la prochaine personne que tu rêves d'interviewer ? Quelle serait, pour toi, l’interview ultime ?

C’est une excellente question. En France, avoir interviewé le président, c’est évidemment un accomplissement énorme, mais je pense que l’interview ultime pour moi serait celle d'Elon Musk. Elon est fascinant, non seulement en tant qu’entrepreneur, mais aussi en tant que penseur et visionnaire. Il a fondé ou racheté des entreprises qui ont bouleversé plusieurs industries, que ce soit avec Tesla, SpaceX ou même Starlink. Mais ce qui m’intéresserait vraiment, c’est d’aller au-delà des questions classiques sur ses entreprises et de creuser sa vision du futur de l’humanité. Où est-ce qu’il voit l’évolution de la technologie, des énergies renouvelables, de l’intelligence artificielle ?

👉 Un groupe média né d'une aventure familiale et amicale

🎙️ Aujourd'hui, tu diriges un véritable groupe média avec Le Crayon, Le Surligneur, Le Pinceau et Les Pépites de France. Tu as lancé tout cela avec des amis, mais aussi avec ta sœur. Comment est-ce qu'on fait pour se lancer dans les affaires avec des proches, et quelles dynamiques avez-vous dû prendre en compte pour que cela fonctionne ?

Travailler avec des proches, c'est à double tranchant. Pour nous, ça a été une force, mais la clé est de bien choisir avec qui tu te lances. J'ai des amis et des proches avec qui je ne travaillerais jamais, simplement parce que ça ne collerait pas, que ce soit au niveau humain ou au niveau des compétences. Avec Antonin, Jules, et Sixtine, il y avait une alchimie naturelle.

Nous avons une confiance totale les uns envers les autres. Bien sûr, on a mis en place des pactes d’associés et une structure de gouvernance pour clarifier les choses, mais honnêtement, cela va au-delà du juridique. Par exemple, nous avons instauré un système où la personne responsable d'un sujet a toujours un vote prioritaire, et elle doit se coordonner avec un autre associé. Cela évite les blocages et garantit que chacun a son domaine de décision.

Le Crayon n’est pas juste le projet d'une personne, mais le résultat des discussions et des visions de quatre associés qui débattent constamment pour prendre les meilleures décisions.

👉 Le modèle économique des médias : mythe ou réalité ?

🎙️ On entend souvent dire que le secteur des médias est difficilement rentable. Comment vous en sortez-vous avec Le Crayon, et comment Le Surligneur et Le Pinceau vous aident-ils à soutenir vos activités médiatiques ?