Volkswagen veut éviter la guerre commerciale
Volkswagen est en mode gestion de crise après les annonces de Donald Trump sur les importations automobiles du Mexique et du Canada. Problème majeur : l’usine de Puebla, la plus grande du groupe au Mexique, produit près de 350 000 véhicules par an, dont une large majorité est destinée aux États-Unis.
Le constructeur allemand tente de calmer le jeu et mise sur des discussions diplomatiques pour éviter une guerre commerciale qui pourrait lui coûter très cher. Mais le lobby automobile allemand VDA tire déjà la sonnette d’alarme : ces taxes pourraient déstabiliser l’industrie et mettre en péril des milliers d’emplois en Allemagne et en Europe.
Selon Stifel, 65 % des modèles vendus par VW aux États-Unis deviendraient non compétitifs sous ce nouveau régime tarifaire. Autrement dit, le groupe n’aura pas d’autre choix que d’absorber le choc ou de répercuter les coûts sur les consommateurs.
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