Résultats d'entreprises - 29 juillet/2 août 2024
Les ventes mondiales du géant des fast-foods a enregistré une baisse de 1% de ses ventes à l’échelle mondiale, une première depuis treize trimestres.
Cette baisse est d’autant plus surprenante que les analystes misaient sur une augmentation de 0,53%.
Ce ralentissement serait principalement dû à l’inflation persistante et à la hausse des prix des hamburgers qui ont contraint les groupes à faibles revenus à se tourner vers des options alimentaires plus abordables à la maison.
Ce sont d’ailleurs ces éléments réunis qui ont poussé certaines enseignes, dont McDonald’s, à lancer des offres à durée limitée dont le prix se situe entre 3 et 5 dollars, dans le but de reconquérir les consommateurs.
McDonald’s a également souffert des boycotts de consommateurs liés à la guerre de Gaza, ce qui a affecté leurs ventes sur les marchés du Moyen-Orient.
Aux États-Unis, les ventes comparables ont baissé de 0,7% au cours du trimestre contre un bond de 10,3% il y a un an.
Côté bourse, McDonald’s a gagné 2,97 dollars par action sur une base ajustée au deuxième trimestre, soit moins que les 3,17 dollars de l’année dernière.
Ce lundi, le groupe néerlandais a dévoilé des revenus nets à 14,81 milliards d’euros contre 15,2 milliards d’euros attendus. Cependant, ce montant est en hausse de 2,1% à l’échelle mondiale en glissement annuel.
En Europe, la marque recule de 2,1% en glissement annuel et a enregistré 5,91 milliards d’euros de revenus contre 6,16 milliards d’euros attendus.
Au T2, la marque a écoulé près de 62,8 millions d’hl de bière contre 65,25 millions d’hl attendus, ce qui représente une baisse de 3,8% en glissement annuel.
La marque a également déprécié la valeur de son investissement de 40% dans China Resources Beer, à la suite d’une baisse du cours de l’action.
Les analystes prévoient désormais une croissance annuelle du bénéfice d’exploitation de 8,2% pour l’année 2024.
Le groupe pétrolier britannique a enregistré un résultat de 2,76 milliards de dollars, soit 2,55 milliards d’euros, tout en augmentant son dividende et en étendant son programme de rachat d’actions.
Conformément à ce qui était prévu par les analystes, BP a augmenté son dividende par action de 7,27 centimes à 8 centimes.
L’entreprise a maintenu le rythme de son programme de rachat d’actions à 1,75 milliard de dollars pour les trois prochains mois.
Les analystes s’attendaient à un bénéfice sous-jacent au coût de remplacement de 2,54 milliards de dollars et a finalement atteint 2,76 milliards de dollars au deuxième trimestre, au-dessus donc des estimations.