Résultats d'entreprises - 22/26 juillet 2024
Ce mardi, EdenRed a publié un revenu total de 1,39 milliard d’euros au premier semestre, soit une hausse de 18,3% sur un an.
Le groupe a également fait état d’un excédent brut d’exploitation en progression de 23,7% sur un an, à 597 millions d’euros.
Mais les investisseurs ont été déçus que le bénéfice net part du groupe, en hausse de 16% à 235 millions d’euros sur la période de janvier à juin, ait raté de peu les attentes de Bloomberg.
Résultat des comptes, l’action plonge à 13,5% hier.
Pour autant, le dirigeant d’EdenRed Bertrand Dumazy se montre confiant dans les perspectives pour le deuxième semestre et insiste sur la croissance rentable de l’entreprise.
Il déclare également que l’intégration du britannique Reward Gateway se déroule comme prévu et que 60% des synergies visées au Royaume-Uni pour 2025 ont déjà été atteintes.
Enfin, il a indiqué que l’enquête judiciaire concernant des soupçons de fraude en Italie suit son cours sans remettre en cause la forte croissance d’Edenred sur le marché local.
Hier, le numéro un mondial du luxe a dévoilé des résultats et une croissance globalement inférieure aux attentes au premier semestre : la société a en effet fait état d’une croissance limitée à 1%.
LVMH a dégagé 20,98 milliards d’euros de revenus sur la période allant d’avril à juin, ces chiffres déçoivent les analystes, qui tablaient plutôt sur une progression de 3% en données comparables et des revenus de 21,48 milliards d’euros.
Sa division la plus importante, la mode et la maroquinerie, est également en deçà des attentes avec 1% de croissance contre 2% attendus.
Ses ventes de vins et spiritueux continuent également de décevoir avec un recul de 5% mais semblent se relever par rapport aux -12% du précédent trimestre.
Côté montre et joaillerie, même constat, avec -4% tandis que les ventes de la distribution sélective, dont Sephora fait partie, progressent seulement à 5% contre 11% précédemment.
Le groupe dirigé par Bernard Arnault souffre toujours du recul des ventes en Asie-Pacifique et notamment en Chine. Les revenus ont encore chuté à hauteur de 14% après un premier trimestre déjà inquiétant à -6%.
Résultat, l’action recule en début de séance à hauteur de 5% en atteignant une valeur de 656 euros à la Bourse de Paris.
La maison mère de Google a dévoilé une hausse de son chiffre d’affaires de 14% sur l’année.
Au deuxième trimestre, Alphabet a ainsi généré 84,74 milliards de dollars de chiffre d’affaires et a dégagé un bénéfice net de 23,6 milliards.
Meilleurs qu’attendus, ces résultats sont le reflet de la bonne performance de son activité de cloud qui accueille de plus en plus de services d’IA générative.
Entre Avril et Juin, la branche Cloud a quasiment triplé son bénéfice opérationnel sur un an, à 1,17 milliard de dollars, malgré sa place de numéro trois derrière Amazon et Microsoft.
Alphabet a également investi plus de 13 milliards de dollars en propriétés et équipements au deuxième trimestre, soit 91% de plus qu’à la même période l’année dernière : un budget nécessaire qui reflète ses besoins en nouveaux centres de données et puces ultra-sophistiquées dédiés l’IA générative.
Une somme folle qui n’aura donc pas contribué au rachat de Wiz à hauteur de 23 milliards de dollars dont Google, aura dû essuyer un refus de la part de l’entreprise israélienne.
Petit bémol enfin du côté de Youtube qui a déçu, pourtant en tête des plateformes de streaming en termes d’audience, avec un chiffre d’affaires de 8,66 milliards de dollars.