Make Groenland Great Again
MAGA ou MGGA ?
Depuis son retour sur la scène politique, Donald Trump ne cesse de faire parler de lui avec des déclarations chocs et des projets controversés.
Parmi eux, une obsession : le Groenland. Cette île immense, riche en ressources naturelles et stratégiquement positionnée, est au cœur de ses ambitions impérialistes.
Alors, pourquoi ce retour à une vieille tradition américaine ? Pourquoi veut-il mettre la main sur le Groenland ? Et quelles ont été les réponses à l'internationale ? C'est ce que nous allons décrypter, dans votre allongé du jour.
🌎 L'ombre du passé
L’histoire a une fâcheuse tendance à se répéter. Aujourd’hui, c’est Donald Trump qui s’inscrit dans cette vieille tradition américaine de vouloir élargir les frontières, mais avec un twist contemporain. À peine revenu sur le devant de la scène politique, il relance une idée qu’il avait déjà évoquée en 2019 : faire main basse sur le Groenland, cette île immense et glacée, à mi-chemin entre l’Europe et l’Amérique.
Pourquoi ce retour aux ambitions territoriales ? D’un côté, Trump invoque des raisons économiques. Dans une conférence de presse récente, il n’a pas hésité à qualifier le Groenland de “stratégique pour la sécurité économique des États-Unis”. Mais derrière cette déclaration se cache une logique rappelant l’époque de Theodore Roosevelt, où l’Amérique s’imposait par la force économique et militaire pour sécuriser des zones d’influence.
Cette vision impérialiste ne s’arrête pas au Groenland. Trump a également évoqué la possibilité de reprendre le contrôle du canal de Panama ou même d’annexer le Canada, des propos qui oscillent entre bravade et réelle stratégie.
Pourtant, ce n’est pas seulement une question de territoire : c’est une démonstration de puissance. Faire de l’Arctique un bastion américain permettrait de contrer l’influence grandissante de la Chine et de la Russie dans cette région riche en ressources et en nouvelles routes commerciales.
Mais ce retour en force de l’impérialisme ne fait pas l’unanimité. Les alliés européens, notamment le Danemark, se montrent fermes : “Le Groenland n’est pas à vendre”, a rappelé la Première ministre danoise, soulignant que ces ambitions américaines rappellent une époque révolue. Pourtant, Trump persiste, surfant sur une vague nationaliste et isolationniste pour imposer sa vision d’une Amérique qui ne demande plus, mais prend.
En somme, ce nouvel impérialisme américain n’est pas une anomalie, mais bien un écho d’un passé que l’on croyait révolu. La question est de savoir jusqu’où Trump est prêt à aller pour redessiner les cartes du pouvoir mondial.