L'industrie, sous Trump
Vous avez remarqué l'emploi excessif du mot "tariff" par Trump lors de sa campagne, et encore actuellement. Le président entend relancer l'industrie locale par le protectionnisme, le patriotisme et des subventions.
Alors, quel est concrètement le plan de Trump pour relancer l'industrie locale ? Quels seront les secteurs qui profiteront de ces politiques ? Et comment compte-t-il obtenir la main d'oeuvre nécessaire ? C'est ce que nous allons décrypter, dans votre allongé du jour.
🇺🇸 Subvention, baisse des taxes et Made in America
Si Donald Trump est de retour à la Maison Blanche, il ne revient pas les mains vides. Son plan pour relancer l’industrie américaine repose sur une idée simple : “Produire chez nous, consommer chez nous”. Pour y arriver, il mise sur trois leviers puissants : des subventions ciblées, des baisses de taxes et une politique “Buy American” encore plus stricte.
D’abord, il y a la stratégie des subventions ciblées. Un bon exemple ? Le secteur de la construction navale, que Trump veut ressusciter. Grâce au “Ships for America Act”, l’objectif est clair : construire plus de navires aux États-Unis, histoire de réduire la dépendance envers la Chine et de renforcer la souveraineté maritime du pays. Ce projet bénéficie d’un large soutien politique et syndical, car il promet des emplois bien payés et un vrai coup de pouce à l’industrie locale.
Ensuite, Trump veut alléger la charge fiscale des entreprises américaines. Comment ? En prolongeant les baisses d’impôts déjà amorcées pendant son premier mandat. L’idée est simple : si les entreprises paient moins d’impôts, elles investissent davantage, embauchent et produisent sur le sol américain. En parallèle, Trump prévoit de déréguler certains secteurs industriels, notamment l’énergie et la construction, pour faciliter la production et réduire les coûts.
Enfin, il y a la fameuse politique “Buy American”. Trump veut aller plus loin que jamais. Les marchés publics (comme les appels d’offres pour des ponts, routes ou infrastructures) devront être réservés aux entreprises qui produisent aux États-Unis. Ça veut dire que, pour accéder aux gros contrats de l’État, les entreprises devront prouver que leurs produits sont “made in USA”. Une belle aubaine pour les industriels locaux !
Avec ces trois leviers, Trump veut montrer qu’il est le champion du “Made in America”. Son objectif ? Ramener les usines sur le sol américain.
