Le prix du gaz grimpe en Europe
L'énergie pose toujours un problème au sein du vieux continent
Les prix du gaz en Europe atteignent des sommets, rappelant les tensions de l’hiver passé. À Rotterdam, l’indice TTF a grimpé de 33% en deux mois, dépassant les 49 euros le mégawattheure. Plusieurs facteurs expliquent cette flambée : une vague de froid qui réduit les réserves de gaz à 89%, un déficit de production éolienne dû au manque de vent, et des tensions internationales, notamment entre la Russie et l’Ukraine.
La situation est compliquée par l’incertitude autour du contrat de transit entre Gazprom et l’Ukraine, qui expire en fin d’année. Bien que Moscou se dise prête à prolonger cet accord, Kyiv a annoncé son refus de signer, alimentant la nervosité des marchés. De son côté, la Norvège, autre fournisseur majeur, fait face à des baisses temporaires de production.
Heureusement, le gaz naturel liquéfié (GNL), qui représente 42% de la consommation européenne, reste une alternative. Les exportations américaines profitent encore à l’Europe, modérant partiellement la hausse des prix.