Intel, la bataille pour rester dans la course
Intel, une entreprise leadeuse dans le domaine des semi-conducteurs, est confrontée à une crise sans précédent depuis quelques années. Après des décennies de domination, le géant des puces informatiques doit maintenant faire face à des défis colossaux, tant sur le plan technologique que financier.
Intel, une entreprise leadeuse dans le domaine des semi-conducteurs, est confrontée à une crise sans précédent depuis quelques années. Après des décennies de domination, le géant des puces informatiques doit maintenant faire face à des défis colossaux, tant sur le plan technologique que financier.
Comment Intel s'est retrouvé dans cette situation ? Comment l'entreprise a pu manquer le train de l'intelligence artificielle ? Comment les dirigeants espèrent redresser la barre ? Est-ce que Intel risque d'être rachetée ? C'est ce que nous allons découvrir dans l'allongé du jour.
💸 Un géant sous pression
Intel a longtemps été un leader mondial dans la fabrication de puces, avec des bénéfices massifs et une domination presque totale dans les secteurs des processeurs pour ordinateurs personnels et serveurs. Cependant, depuis 2021, l’entreprise a accumulé une série de revers qui ont fortement affecté sa performance financière. En 2021, le revenu net d'Intel était encore de 20 milliards, en 2023 il n'était plus que de 1,7 milliard...
L’une des principales causes de cette crise est le ralentissement du marché des ordinateurs personnels et des centres de données, des segments où Intel a longtemps été le leader. En outre, des erreurs stratégiques et des retards dans le développement des technologies de fabrication ont permis à des rivaux asiatiques comme TSMC et Samsung de prendre une avance significative.
Intel, autrefois pionnier des transistors à la pointe de la technologie, a cédé cette position à ses concurrents, entraînant des retards dans la sortie de ses produits et une perte de parts de marché.
Pour remédier à cette situation, Intel a pris des mesures drastiques. En 2024, l’entreprise a annoncé une réduction de 15 % de ses effectifs, soit plus de 15 000 licenciements, ainsi que la suspension de son dividende, une première depuis 1992. Malgré des investissements massifs dans la construction de nouvelles usines, notamment grâce aux subventions du Chips Act américain, la rentabilité reste un défi.