Il faut sauver le soldat Intel
Intel était autrefois un fleuron de la technologie américaine, et votre ordinateur est peut-être même équipé d'une de leur puce.
Cependant, une multitude de mauvais choix dans un mauvais contexte ont précipité la chute d'Intel. Et nous avons peut-être un sauveur : TSMC.
Alors, comment sauver Intel ? Pourquoi c'est avant tout un deal politique ? Et est-ce vraiment gagnant-gagnant ? C'est ce que nous allons décrypter, dans votre allongé du jour.
🆘 Le grand sauvetage
Intel, autrefois le roi incontesté des semi-conducteurs, n’est plus que l’ombre de lui-même. Retards technologiques, perte de parts de marché face à TSMC et Samsung, et une dépendance toujours plus forte aux puces fabriquées en Asie…
La situation est critique. L’Amérique ne peut plus se permettre de voir son fleuron technologique s’effondrer, et c’est là que l’administration Trump entre en jeu.
L’idée ? Un partenariat entre Intel et TSMC. Un deal où TSMC prendrait une participation majoritaire dans certaines usines américaines d’Intel, en échange d’un soutien financier massif du gouvernement américain. Une fusion qui permettrait à Intel de profiter du savoir-faire taïwanais, tout en garantissant que la production de puces critiques reste aux États-Unis.
Le plan semble séduisant sur le papier, mais il pose de nombreuses questions. Est-ce vraiment une bouée de sauvetage pour Intel, ou une mise sous tutelle ? Intel, qui a toujours misé sur l’intégration verticale (concevoir et produire ses propres puces), serait contraint d’adopter un modèle de fonderie à la TSMC. Un changement radical qui pourrait autant sauver l’entreprise que signer la fin de son indépendance...
Mais a-t-elle vraiment le choix ?
