Apple : beaucoup de volatilité, peu de directions
En amont de l'annonce de ses résultats, Apple a subi une baisse de 1,68%, mais cette annonce n'a finalement pas changé grand-chose : -0,35% après la fermeture des marchés.
Le chiffre d’affaires de l'entreprise a augmenté de 5% au cours du deuxième trimestre, les activités de service et l'augmentation des ventes de l'iPad ont compensé les faiblesses de la Chine.
Le chiffre d'affaires total a atteint 85,8 milliards de dollars, au-dessus des prévisions à 84,5 milliards de dollars.
Les ventes en Chine, particulièrement surveillées par les investisseurs, ont continué leurs baisses : -7% sur un an.
Cela s'explique par la pression concurrentielle des fabricants chinois, et à l'interdiction d'utilisation gouvernementale.
Ce qui était dans les objectifs d'Apple, c'est l'augmentation de la part des revenus liés aux services (App store, Apple Pay, Apple TV+, Apple Arcade, Apple Care...).
Cette branche a continué à augmenter, passant de 21 milliards de dollars à 24,2 milliards de dollars en 1 an.
Apple se montre optimiste pour l'avenir de l'iPhone, qui n'est pas au top de sa forme depuis quelques mois. L'entreprise compte sur les dernières nouveautés liées à l'intelligence artificielle pour convaincre les consommateurs d'acheter le dernier modèle.
Son lancement est prévu en septembre : encore une fois, les intervenants s'attendent à ce que les investissements dans l'IA se traduisent en revenu.
Les dépenses en R&D ont augmenté de 8%, pour atteindre 7,9 milliards de dollars au cours de ce trimestre, et il va falloir que ces investissements colossaux apportent des revenus.