À quoi s'attendre si Kamala Harris est élue à la présidence des États-Unis en novembre 2024 ?
Vous semblez avoir apprécié le premier post sur Donald Trump, penchons-nous aujourd'hui Kamala Harris, sa concurrente au siège de la Maison Blanche.
Note : Kamala Harris n'étant pas la candidate officielle démocrate aux présidentielles, elle n'a pas encore présenté un programme.
Ce que vous lirez ci-dessous sont des suppositions, basées sur différentes sources que vous trouverez en dessous de ce tweet.
Bonne lecture !
Économie
L'actuelle vice-présidente a soutenu les efforts du président dans son combat contre l'inflation, et l'a également soutenu dans ses projets d'investissements visant à accélérer la transition énergétique.
Plus personnellement, elle a concentré ses efforts sur l'accès à des services de garde d'enfants abordables et sur l'aide aux personnes âgées.
Elle a déclaré que présidente, elle ferait pression pour obtenir des congés familiaux payés :
"Développer la classe moyenne sera l'un des objectifs majeurs de ma présidence. Nous savons que notre classe moyenne est forte, l'Amérique est forte".
La vice-présidente va devoir convaincre les électeurs avec un fardeau supplémentaire ; être dans l'administration Biden lorsque l'inflation a grimpé à son plus haut niveau depuis des décennies, ayant causé une hausse des taux directeurs.
Important : Contrairement à nous autre français, beaucoup d'Américains empruntent à taux variables. Autrement dit, lorsque les taux directeurs ont été augmentés par la Réserve Fédérale, les mensualités des prêts ont également augmenté.
De plus, cela a évidemment fermé le marché aux primo-accédants, tout comme en Europe.
Commerce international
Kamala Harris s'oppose à plusieurs partenariats commerciaux, notamment avec le Mexique, et le partenariat transpacifique.
Le partenariat transpacifique est un accord commercial entre les USA, le Japon et 10 autres pays du pacifique.
Elle ne se considère pourtant pas comme étant protectionniste, elle justifie ces oppositions par les enjeux environnementaux.
À l'inverse de Trump, Kamala Harris n'a pas encore donné d'avis sur le commerce avec l'Europe.
Impôts
Harris a soutenu le programme fiscal de Biden : davantage d'impôts pour les entreprises et les ménages à revenus élevés, et un niveau d'impôt table pour les ménages gagnants moins de 400 000 dollars de revenus.
Lorsqu'elle était sénatrice et candidate à la présidence, sa proposition phare était la loi LIFT, un revenu universel qui aurait coûté environ 3 000 milliards de dollars sur une décennie, sous forme de crédit d'impôt.
La loi n'a pas abouti, mais cela nous donne une idée de la vision de Harris sur la fiscalité.
Salaires
Harris a présenté, en 2020, des propositions visant à réduire les inégalités.
Elle a mis un accent sur les disparités salariales entre hommes et femmes, en voulant imposer des frais aux entreprises comptant au moins 100 salariés pour les différences de salaire.
Elle a également proposé d'investir 60 milliards de dollars dans l'enseignement des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques dans les universités et autres établissements traditionnellement réservés au noir, dans le but de stimuler l'entrepreneuriat pour les noirs américains.
Énergie
Harris était une partisane du Green New Deal, visant à éliminer les combustibles fossiles de l'économie américaine en investissant dans des infrastructures.
Elle a également voté pour l'investissement le plus important des USA dans la lutte contre le changement climatique ; la loi sur la réduction de l'inflation (Inflation Reduction Act).
Cette loi prévoyait plusieurs centaines de milliards de dollars de crédit d'impôt sur les véhicules électriques, les énergies renouvelables et les projets destinés à créer une chaîne d'approvisionnement pour les batteries.
Note : les analystes de Schroders estiment qu'une présidence de Trump serait plus inflationniste qu'une présidence des démocrates.